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Débat à gauche

A propos du "Socialisme du XXI siècle"

Comité Coordinador UIT-CI/CEI, 20 mars 2013




Le président du Venezuela Hugo
Chávez est décédé. Devant de cette
situation nous réitérons, comme notre
organisation le Parti Socialisme et Liberté
(PSL) du Venezuela a exprimé, que
nous accompagnons la douleur du peuple
vénézuélien et nous exprimons notre
solidarité avec sa famille et la population
de son pays. Et nous repoussons
clairement les attitudes assumées par la
MUD, l’opposition politique de la vieille
bourgeoisie vénézuélienne pro-yankee,
qui a utilisé la pénible maladie de Chávez
pour mettre en question la légitimité du
gouvernement du PSUV, en prenant de
poses "démocratiques" quand vieille
oligarchie a été la promotrice, avec les
Etats-Unis, du coup d’État
manqué de l’avril 2002.

Cependant, sa mort n’éteint
pas l’un des thèmes plus
débattus dans la gauche
mondiale : quelle est la réalité
du socialisme nommé du XXIe
siècle ? Est-il vrai que la politique
de Chávez et d’autres
présidents latino-américains est
une progression vers le
socialisme ?

Nous sommes en désaccord
avec cette vision, car c’est qu’il
y a en discussion au Venezuela
sont les problèmes sans solution
des travailleurs et du peuple. La
politique du gouvernement de
PSUV, avec Chávez ou
maintenant avec Maduro et le
Socialisme nommé du XXIe
siècle ne démontrent pas être
vraiment une sortie réelle pour
le peuple travailleur.

Nous savons qu’au Venezuela
une majorité du peuple
continue à donner confiance dans le
projet de Chávez. Comme nous savons
aussi que des milliers de militants dans
tout le monde ont l’expectative qu’au
Venezuela est en train d’avancer vers le
socialisme. Avec les camarades du PSL,
nous disons clairement, que nous ne
partageons pas ces espoirs parce que le
projet du Socialisme du XXIe siècle est
une farce de socialisme. Derrière les
discours "anticapitalistes et antiimpérialistes"
de Chávez, de Maduro et
des autres leaders du PSUV, il y a une
politique de pacte avec les multinationales
pétrolières et les banquiers et une attaque
au niveau d’une vie des travailleurs et les
secteurs populaires. Celui-là est le débat
que nous voulons faire avec l’avant-garde
syndicale, juvénile et populaire du Venezuela
et du monde.

L’Amérique latine, un continent de
luttes ouvrières et populaires

Le Venezuela est une partie d’une
Amérique latine croisée par une
augmentation des conflits sociaux (des
grèves, des mobilisations des indigènes -
paysannes, des étudiants) et par l’érosion
politique des gouvernements, la plupart
d’un signe populiste ou de centre-gauche.
Ces sont des gouvernements qui, comme
celui de Chávez, sont arrivés au pouvoir
avec l’appui et l’espoir de millions de
personnes qui attendaient un changement
de fond dans leurs pays. Nous parlons des
gouvernements comme ceux d’Evo Morales
à la Bolivie, de Correa à l’Équateur,
de Lula-Dilma et du PT au Brésil, de Mujica
(Front Ample) à l’Uruguay, les Kirchner
(Péronisme) à l’Argentine, d’Humala au
Pérou, de Lugo au Paraguay, de Daniel
Ortega (FSLN) au Nicaragua ou celui de
Mauricio Funes (FMLN) à El Salvador.
Mais la réalité a montré que tous, avec
des affrontements partiels et limités avec
des secteurs de l’impérialisme ont
appliqués politiques d’ajustements
économiques, avec diverses formes,
pour les plus pauvres et en gouvernant
en faveur des plus riches, des
multinationales et des grands
entrepreneurs, en conservant les
mêmes structures capitalistes de leurs
pays. Par ces raisons, l’année 2012 a
été remplie de grandes luttes ouvrières
et populaires.

À la Bolivie, Evo Morales, l’allié
principal de Chávez, a assumé
le pouvoir en promettant le
"socialisme andin" et qu’il allait
consulter avec sa base indigène - paysanne. Cependant, dans les
deux dernières années il a montré
son vrai visage de conciliateur
avec les propriétaires fonciers et
les multinationales minières et des
hydrocarbures. À la fin de 2010,
par exemple, il a voulu imposer
un "gazolinazo" (l’augmentation
de 100 % du prix de l’essence),
qui était exigée par les entreprises
transnationales. Ce qui a provoqué
une révolte populaire qui a
obligé à reculer au
gouvernement. En 2011 il a voulu
imposer la construction d’une
route dans le Tipnis, pactisée
avec Petrobras, Total et Repsol
pour une exploitation pétrolière,
sans consulter les milliers
d’indigènes qui habitent là. Ce qui
a provoqué une autre grande
mobilisation indigène qui a subi
une répression brutale. La COB
a fait quelques grèves par le salaire.

Le Brésil, gouvernée par le PT avec
une alliance avec des partis patronaux
(PMDB), d’abord par Lula et maintenant
par Dilma, a vécu une grande vague de
grèves dès 2011, en montrant la grande
insatisfaction populaire par la chute
du niveau de vie. Elle s’est initiée en
2011 avec la grève des ouvriers de la
construction civile et elle a suivi dans les
années 2011-12 avec des grèves par le
salaire des sapeurs-pompiers du Río, des policiers civils et militaires, des chauffeurs,
des employés de chemin de fer, des
métallurgistes de Niteroi, des professeurs
et une grève de deux mois des employés
publics.

En Argentine, le gouvernement
péroniste de Cristina Kirchner a subi en
2012 la première grève générale, après
10 ans, convoquée par la CGT et la CTA
qui avaient rompues avec le
gouvernement. Au Pérou du
"nationaliste" Humala, il y a eu une grande
grève de 350.000 instituteurs et des
mineurs et des peuples indigènes ont été
les protagonistes de grands
affrontements, avec des dizaines de
morts par la répression. Le
gouvernement de Correa s’est aussi
trouvé confronté avec le peuple
indigène. À ces exemples, il faut ajouter
la mobilisation massive des étudiants au
Chili ; la lutte des travailleurs judiciaires et
des étudiants de la Colombie ou la révolte
populaire triomphante du peuple de Colon
au Panama.

Cependant, Chávez a essayé de jouer
un rôle de puissance régionale à côté
du Brésil de Lula, en utilisant les
ressources énergétiques pour établir des
relations de subordination et de
dépendance avec de différents pays.
Cela s’est reflété dans l’impulsion qu’il a
donnée à l’ALBA en face de l’ALCA. Mais
où il est resté plus évident le rôle de
Chávez, comme de garant de l’ordre, a
été dans la remise à la Colombie de
l’activiste social lié aux FARC Pérez Becerra,
en se joignant de cette forme à la
politique répressive et de lutte contre les
insurrections de l’impérialisme, si bien
appliquée a la Colombie par Uribe et par
Santos.

La Venezuela ne marche pas vers
aucun socialisme

Le conflit social se reflète aussi en Venezuela.
Selon l’informe "le Conflit Social
au Venezuela 2012", de
l’Observatoire Vénézuélien de Conflit
Social (OVCS), les protestations ont
augmenté un 3 % à l’égard de 2011.
Pendant la période étudié, on a registré
au moins 5.483 protestations. Les
protestations syndicales ont été 2.256
(41,15 %) et par un logement digne 1.874
(34,17 %).

Cette réalité, ignorée en dehors du
Venezuela, montre que, après 14 ans
de gouvernement d’Hugo Chávez, les
problèmes des travailleurs et du peuple
n’ont pas eu des solutions de fond. Ainsi
qu’il n’y a pas eu non plus des solutions
à la persécution et assassinat de
dirigeants et d’activistes syndicaux et
paysans de la part « des sicaires »,
agents des entreprises et du capital.
Ceux-ci, protégés dans l’impunité du
régime chaviste, ont assassiné plus
de 200 dirigeants, des paysans et
des indigènes majoritairement
comme aussi des ouvriers pendant
les années du gouvernement de
Chávez. Un jour avant de la mort de
Chávez, le chef local Yukpa Sabino
Romero a été assassiné, après
d’avoir reçu des menaces depuis
longtemps. Ce fait a eu une grande
répercussion et il a provoqué une
érosion du chavisme.

La réélection de Chávez au mois
d’octobre de l’année passée, montre
qu’encore des millions de personnes
ont l’espoir que les promesses non
accomplies à plusieurs reprises par
le gouvernement du PSUV, soient
finalement réalisées. Avec beaucoup
de doutes et avec moins d’espoirs,
beaucoup de travailleurs et des
secteurs populaires ont donné leur
vote en refus de la droite et des vieux
politiques bourgeois, maintenant
recyclés dans la MUD, qu’ont porté
au désastre le pays et qui a culminé
au Caracazo de 1989. Mais
lamentablement le gouvernement du
PSUV, avec Chávez et maintenant
avec Maduro, ne donnera pas
aucune réponse à cette espérance
légitime, parce que l’affirmation de
Chávez "nous faisons une révolution
socialiste" est fausse. Nous savons
qu’au Venezuela et dans le monde,
beaucoup de honnêtes militants antiimpérialistes
et de gauche croient que
Chávez, avec Cuba, a donné
impulsion au "Socialisme du XXIe
siècle". Mais la vérité est une autre
et ce débat est nécessaire pour
éclaircir ce qui est en discussion pour
éviter que la lutte du peuple
vénézuélien, comme celle-là des
peuples de l’Amérique latine et du
monde, ne débouche pas avec une
nouvelle frustration.

Pour les socialistes révolutionnaires,
il ne peut pas y avoir un socialisme
et un anti-impérialisme quand le
pétrole vénézuélien, la principale
ressource du pays caribéen, est
partagé avec les multinationales. Le
chavisme parle toujours de
"souveraineté pétrolière" mais il a
transformé PDVSA en entreprise
mixte avec les transnationales du
pétrole comme Chevron, Total,
Mitsubishi, Repsol, Petrobras, Lukoi
et des entreprises norvégiennes ou
chinoises. Par ailleurs, entre les 10
premières entreprises du pays, 5
sont des banques et compagnies
d’assurances et 4 sont
transnationales Movistar, Prock
Gouble, Général Motors et Coca
Cola (Données de Últimas Notícias,
25/10/12).

En plus, la Surintendance de
Banques à la fin de novembre
montrait que les gains de la banque
ont augmenté 93 % par rapport à la
période le janvier - novembre 2012.
D’année en année, les gains du
secteur financier continuent de
croître, dans un pays dans lequel le
salaire minimum se trouve très audessous
du montant du panier
basique de la ménagère.

Par cela, la redistribution de la
richesse s’est réalisée dans le sens
inverse auquel indique la propagande
chaviste. Les volumineux revenus
pétroliers ont permis de financer les
programmes sociaux qu’ont
accomplis un rôle positif dans les
premières années du gouvernement,
mais déjà ils sont devenus insuffisants
et la plus grande tranche du revenu
pétrolier est allée dans les poches
des patrons nationaux et étrangers
et des banquiers. En 1998 le secteur
salarié participé avec le 39,7 % de la
richesse créée tandis que la patronale
s’appropriait 36,2 %. En 2008, déjà
le secteur salarié recevait 32,8 %,
de la valeur créée, tandis que la
patronale a passé à recevoir le 48,8
%.

Les expropriations de quelques
entreprises ont favorablement
impacté, hors du Venezuela, des
milliers de travailleurs et d’activistes
sociaux. Mais en réalité ces
expropriations n’ont pas été favorables
pour leurs travailleurs ni pour le
pays. Dans toutes les expropriations,
on a payé des fortes indemnisations
et il n’y eu pas de contrôle ouvrier
démocratique. Dans l’ex-CEMEX,
une grande fabrique de ciment, les
travailleurs n’on pas vu respecter la
convention collective et la vente de
ciment est dans la mire par des
augmentations des prix et des
maniements corrompus des
fonctionnaires du gouvernement. À
l’Orinoco Iron, ex-TAVSA, exproprié
en 2009, la convention collective a
expiré depuis deux ans. La situation
est telle que déjà, lamentablement,
beaucoup de travailleurs craignent ou
repoussent la possibilité
d’expropriation. Comme c’était le
cas de l’entreprise Polaire que,
devant la menace, les travailleurs se
sont mobilisés dans contre
l’expropriation.

Par cela, la réalité du
gouvernement de Chávez consiste
en, sous un discours "socialiste", des
politiques d’ajustements
économiques pour peuple travailleur
et les problèmes de fond ne sont pas
résolus. Avec le nouveau mandat de
Chávez, et avec Maduro en
exerçant la présidence, il y a eu une
dévaluation brutale de 46,5 %
accompagnée par l’annonce de ce
que les patrons uniquement devront
vendre à l’État le 60 % de divises
étrangères obtenues sous le
concept d’exportations. Ainsi, les prix
des produits de première nécessité
continuent à monter tandis que les
salaires continuent être très bas ; les
conventions collectives ne sont pas
respectées, il y a des pannes
d’électricité par manque
d’investissement et les protestations
sont criminalisées. Par cela aussi, les
luttes continuent. Il ne peut pas y
avoir un socialisme avec un
gouvernement qui pacte avec
multinationales ou pour faire du bien
aux banquiers. Il ne peut pas y avoir
de socialisme en ignorant les droits
des travailleurs

Ce n’est pas anti-impérialisme et
socialisme soutenir des dictateurs
comme Assad (la Syrie) et Gadaffi (la
Libye)

Il ne peut pas y avoir non plus un
socialisme ni s’appeler
révolutionnaire, comme il a fait
Chávez quant il a appuyé un
dictateur génocide comme le syrien
Bachar Al Assad. Hugo Chávez et
Al Assad "ont échangé des
informations à propos de la situation
politique et de sécurité de la Syrie et
dans la région du Moyen-Orient,
spécialement sur la manière
heureuse de comment le
gouvernement syrien a contenu les
bandes terroristes armées qui
attentent à la paix" (communiqué
reproduit dans El Comercio, le
Pérou, 7/4/12). C’est-à-dire, Chávez
a qualifié le peuple rebelle syrien de
"bande terroriste" et il a soutenu les
massacres du dictateur.
Chávez a été vu avec sympathie
par les peuples arabes par ses
discours enflammés anti-impérialistes
et par sa rupture diplomatique avec
l’état sioniste d’Israël. Aujourd’hui, ils
sont déçus par la ferme refus, avec
Castro et la vieille gauche stalinienne
du monde, à soutenir la révolution
arabe. C’est incompatible parler
d’un anti-impérialisme et des
peuples qui luttent contre
l’oppression et soutenir la répression
systématique, la torture et
l’assassinat que Gadaffi ou Al Assad
ont appliqué contre leurs peuples. Il
suffit d’écouter les paroles de Gadaffi
qu’il voulait "entrer à Bengasi comme
Franco à Madrid", en faisant allusion
comment le fascisme a écrasé la
résistance ouvrière et populaire en
1936, pour qu’on ne puisse pas
héberger aucune doute à propos du
caractère du colonel libyen. Mais, ce
sont plus importants les intérêts
pétroliers communs, comment
maintenant ils sont aussi au fond du
soutien à la Syrie à travers de
présenter le régime répressif et
réactionnaire iranien qui l’avalise,
d’Ajmadinejah comme un autre des
leaders de l’anti-impérialisme.

L’internationalisme est l’une des
pièces fondamentales du vrai
socialisme. Mais c’est le stalinisme
qui a falsifié ce principe et il a agissait
toujours, devant les faits de la lutte
des classes mondiale, la défense ses
intérêts bureaucratiques par-dessus
de la solidarité avec les luttes
ouvrières et populaires.

Aussi Castro comme Chávez ont
suivi cette tradition. Ils ont mis les
intérêts de ses bourgeoisies et de
bureaucraties pétrolières et la
défense de leurs propres
bureaucraties d’état par dessus de
la lutte des peuples arabes, puisqu’ils
savent qu’un triomphe de ces
peuples les affaiblit comme secteur
privilégié. En face des luttes et les
insurrections qui s’étendent dans le
monde, tous les bourgeois, les
nouveaux ou les vieux, ainsi que les
bureaucraties tremblent car ils
savent que la montée de la lutte de
masses sert d’exemple à tous les
peuples exploités du monde.

L’unité Chávez-Fidel Castro ne
porte pas le Venezuela vers la
Cuba Socialiste des années 60

L’influence que Chávez a sur la
gauche mondiale serait inexplicable
sans la bénédiction de Castro. Déjà
en 1992 Chávez a été reçu en Cuba
avec honneurs d’État. Après
l’enfoncement des accords
commerciaux préférentiels avec la
Russie, Chávez a couvert le 60 %
des besoins énergétiques de Cuba
en lui livrant un pétrole aux prix très
bas. Cela lui a permis d’apparaître
devant la gauche mondiale comme
un référant révolutionnaire et
socialiste, au-delà de ses politiques
concrètes ou des plans de livraison
des paniers d’aliments à la
population pauvre (non très
différente de celle-là de Lula, par
exemple).

La droite pro-imperialiste et ses
mass-médias dédient des grands
articles de presse pour dénoncer que
le chavisme porte au Venezuela vers
sa "cubanisation", vers le
"communisme". Avec cela ils veulent
dire vers la Cuba Socialiste que, dans
une époque du Che, a exproprié à
l’impérialisme et à la bourgeoisie et
elle crée le premier état socialiste de
l’Amérique.

Cette campagne a convaincu aux
secteurs de la gauche mondiale, qu’il
fallait soutenir le gouvernement
chaviste, presque avec le même
argument en assurant que "peu à
peu" l’unité Chávez – Castro portera
au socialisme. Ces mêmes
secteurs sont ceux qui voient qu’il y
a une bataille entre deux secteurs
du chavisme : celui de "gauche »,
avec Maduro (et avec l’appui de
Chávez) qui serait procubain et
l’autre, celui-là de Diosdado Cabello,
qui serait la "droite" anti-cubaine.
Cette version n’est pas
lamentablement certaine, parce que
ces fractions peuvent exister dans
le chavisme, mais leur bataille ce
n’est pas de pour avancer ou non
dans le chemin du socialisme, mais
par des espaces de pouvoir à
l’intérieur du même projet du faux
socialisme du XXIe siècle, soutenu
par la direction castriste.

Deux raisons expliquent cet
analyse : 1) Il y a eu plus de 14 ans
de gouvernement Chávez, avec
l’appui des Castro et déjà nous
avons montré qu’au Venezuela
continue la prédominance de la
propriété privée et des accords avec les multinationales et 2) Ce qui existe ce
n’est pas un processus du Venezuela
"cubanisé" mais une Cuba
"venezolanisée". Personne n’a rien dit de
cela. Qu’est-ce que nous voulons dire
avec venezolisant ? Que depuis la
décennie des années 90, Cuba marche
vite vers la restauration du capitalisme,
en abandonnant les conquêtes
socialistes des années 60 et en suivant
le chemin de la Chine et du Vietnam.

La direction du Parti Communiste
Cubain cache ce processus. Mais c’est
un fait que le "modèle économique
cubain" est basé sur un capitalisme
d’entreprises mixtes, avec des capitaux
espagnols, canadiens, français,
brésiliens, italiens, chinois ou britanniques
sur des secteurs basiques comme nickel
(Sherrit), hôtellerie (Sol Meliá), tabac et
des havanes, des aliments (rhum, bière,
d’autres produits) et, maintenant, du
sucre. En Cuba, comme en Chine, sous
une "modernisation supposée de
socialisme" les inégalités sociales
croissent. Avec une exploitation des
travailleurs qu’à peine de 15 à 20 dollars
de moyenne arrivent à un salaire
mensuel avec une dictature de parti
unique qui a interdit le droit de grève et
d’organiser des syndicats. Dans le sens
de concentrer tout le pouvoir chez le chef
de l’État que nous pouvons dire que
Chávez prend les référants politiques des
régimes stalinistes, comme il est arrivé
avec la réforme constitutionnelle. Le
chavisme a poussé un processus
accéléré de bureaucratisation de l’état,
d’un état bourgeois, pouvoir qui a été
utilisé et il continue à utiliser contre les
travailleurs et qui uniquement sert à
l’appareil d’état.

L’unité Castro-Chávez n’a rien de
progressif et de révolutionnaire. Mais le
castro-chavisme c’est la nouvelle
version, recyclée, du réformisme stalinien
qui a toujours lutté par la conciliation de
classes, avec la fausse théorie de la
"révolution par étapes", avec laquelle on
justifiait que l’on puisse "avancer" vers le
socialisme en gouvernant allié, dans l’une
premier étape, avec un secteur de la
bourgeoisie.

Avec cette "théorie" on a trahît les
révolutions triomphantes comme cellelà
du Nicaragua et du Salvador. Dans
les années 80, Fidel Castro et la direction
cubaine ont conseillé ne pas faire la
"nouvelle Cuba" du Nicaragua, mais aller
à une alliance avec la bourgeoisie
nicaraguayenne pour soutenir une
"économie mixte". Aujourd’hui, 35 ans
après, Daniel Ortega gouverne une Nicaragua
capitaliste, au milieu de la misère
de son peuple. La Chine et la Cuba
arrivent au comble de défendre une
modernisation supposée du "modèle
socialiste", alliés avec les multinationales
et en exploitant leurs peuples.

Déjà l’histoire a démontré que tous ces
modèles "nationaux et populaires" ont
échoué comme au Nicaragua, comme
le péronisme en Argentine, le MNR en
Bolivie ou le velazquisme au Pérou. De
la même forme, il n’y aura pas aucune
sortie pour les peuples avec les Evo Morales,
Correa, Mújica, Kirchner, Lula-
Dilma ou Chávez.

La lutte par un vrai socialisme

Les luttes des travailleurs, la jeunesse
et du peuple vénézuélien ont besoin de
se diriger vers une vraie sortie socialiste.
S’il n’y a pas sortie avec le projet chaviste,
il n’y a pas non plus avec la droite
incarnée dans elle MUD de Henrique
Capriles. Ils sont la vieille politique de
l’oligarchie pro-yanqui.

Au Venezuela la lutte par un vrai
socialisme passe pour les propositions
que fait le parti frère Parti Socialisme et
(PSL) du dirigeant ouvrier Orlando Chirino.
Par cela nous ratifions notre soutient à la
nécessité de construire une nouvelle
alternative politique des travailleurs en Venezuela
qui appuie les luttes ouvrières et
populaires et qui lutte stratégiquement
pour un vrai changement socialiste et un
gouvernement des travailleurs.
Les mots d’ordre "Les Travailleurs nous
devons gouverner" et que « le 100 % du
pétrole soie vénézuélien » et de l’état, en
éliminant les contrats des entreprises
mixtes et sous le contrôle des travailleurs,
pour donner des salaires, du travail, de
la santé, de l’éducation et des
logements, continuent en vigueur.

Nous défendons la pleine
indépendance politique en face des
gouvernements et des diverses politiques
capitalistes ; un salaire minimum égal au
panier basique de la ménagère ; la fin du
paiement de la dette extérieur ;
l’annulation des traités de libre commerce
et des traités contre les doubles fiscalités
souscrits par le Venezuela ; la
nationalisation de la banque et des
multinationales sous le contrôle des
travailleurs ; une réforme agraire qui
garantit des terres aux paysans ; la
reconnaissance des territoires indigènes,
contre le criminalisation de la protestation
et le récupération des organisations
syndicales comme un instrument de lutte
de la classe travailleuse, avec autonomie
des gouvernements et des patrons et sans
une bureaucratie syndicale quelque soit
son genre ou couleur.

Depuis le Comité Coordinateur UIT-CEI,
nous appelons les travailleurs, la jeunesse
et les activistes anti-impérialistes et de la
gauche mondiale à faire ce débat sur
l’actualité et l’avenir du processus
révolutionnaire vénézuélien et latinoaméricains,
au centre de son actuel
carrefour, ainsi comme à soutenir ses luttes
dans la perspective d’un changement
vraiment socialiste, ainsi que à appuyer les
processus révolutionnaires qui se
développent au Nord de l’Afrique et du
Proche Orient, en aidant à reconstruire un
vrai internationalisme de classe.

Mars 2013

Le Comité Coordinateur UIT-CIC

Unité Internationale
de Travailleurs –
Q u a t r i è m e
Internationale (UITCI).
Comité de
L i a i s o n
Internationale
(Front Ouvrier-
Turquie, Lutte
Internationaliste-
Espagne).

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